“Il est important que les gouvernements et le secteur privé coopèrent pour les faire parvenir sur le marché”, a indiqué le SG de l’ONU depuis le Centre de coordination conjointe (CCC), qui supervise l’application de l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes.
Signé en juillet par Kiev et Moscou sous l’égide de l’ONU et de la Turquie, ce texte stipule le droit de Moscou à exporter ses produits agricoles et ses engrais en dépit des sanctions occidentales.
“Ce que nous voyons ici à Istanbul et à Odessa n’est que la partie la plus visible de la solution. L’autre partie de cet accord global est l’accès sans entrave aux marchés mondiaux des produits alimentaires et des engrais russes, qui ne sont pas soumis aux sanctions”, a plaidé M. Guterres, déplorant la persistance d'”obstacles”.
“Sans engrais en 2022, il n’y aura peut-être pas assez de nourriture en 2023”, a-t-il averti, estimant que “faire sortir plus de nourriture et d’engrais d’Ukraine et de Russie est essentiel pour apaiser les marchés (…) et faire baisser les prix pour les consommateurs”.
Dans le cadre d’une visite effectuée cette semaine en Ukraine, le SG de l’ONU a rencontré jeudi à Lviv (ouest) les présidents ukrainien et turc Volodymyr Zelensky et Recep Tayyip Erdogan, avant de se rendre à Odessa (sud) vendredi.
Samedi, il s’était déplacé aux abords du premier navire humanitaire affrété par l’ONU pour acheminer des cargaisons bloquées de céréales ukrainiennes, sur les rives sud d’Istanbul en mer de Marmara.