La Bulgarie, un des premiers pays victimes en avril de l'interruption des livraisons de gaz russe, s'est dite prête lundi à reprendre les négociations avec le géant Gazprom par crainte de pénurie cet hiver.
Ce pays des Balkans, jusqu’alors très dépendant énergétiquement de Moscou, avait refusé de payer en roubles et multiplié les initiatives pour diversifier ses sources d’approvisionnement.
“Des négociations avec Gazprom Export pour reprendre les livraisons du contrat actuel”, qui se termine fin décembre, “sont désormais inévitables”, a déclaré le ministre bulgare de l’Énergie Rossen Hristov lors d’une conférence de presse.
Il s’agit de la seule solution pour obtenir un tarif acceptable pour les entreprises, a-t-il expliqué, après avoir convoqué patronat et syndicats pour appuyer ce changement de stratégie.
“Les négociations avec Gazprom seront difficiles”, a toutefois prévenu le responsable, soulignant que la suite dépendrait du gouvernement qui sortira des urnes début octobre.
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