Dans un communiqué publié samedi par son porte-parole, M. Guterres a dit suivre avec une “profonde inquiétude” les informations faisant état d’affrontements violents à Tripoli, appelant les parties à ne pas recourir à la force pour résoudre leurs différends.
Il a, également, appelé les parties libyennes à protéger les civils et à s’abstenir de toute action susceptible d’exacerber les tensions et d’approfondir les divisions.
Le SG de l’ONU a, en outre, indiqué que les Nations Unies demeurent disposées à offrir leurs bons offices et leur médiation pour aider les parties libyennes à tracer une voie pour sortir de l’impasse politique, qui “menace de plus en plus la stabilité durement acquise de la Libye”.
Les combats qui ont opposé des milices de vendredi à samedi soir à Tripoli, sur fond de chaos politique avec deux gouvernements rivaux, ont fait 32 morts et 159 blessés, a annoncé dimanche le ministère libyen de la Santé, selon un nouveau bilan.
Le calme était revenu dimanche à Tripoli après des affrontements entre groupes armés dans plusieurs quartiers de la capitale libyenne.
Des tirs nourris et des bombardements ont retenti toute la nuit vendredi, et toute la journée de samedi jusqu’à la tombée de la nuit, dans plusieurs quartiers de la capitale.
Deux gouvernements se disputent le pouvoir depuis mars: l’un basé à Tripoli et dirigé par Abdelhamid Dbeibah depuis 2021 et un autre conduit par Fathi Bachagha et soutenu par le camp du maréchal Khalifa Haftar..