Le Mouvement populaire pour la libération de l'Angola (MPLA), parti au pouvoir depuis 1975, a remporté les élections générales du 24 août, permettant à Joao Lourenço d'être reconduit pour un second mandat à la tête de ce pays d’Afrique australe.
La Commission nationale électorale (CNE), réunie lundi, a indiqué avoir approuvé le procès-verbal des résultats définitifs du scrutin de mercredi dernier, confirmant la victoire du MPLA qui a obtenu 51,07% des voix (124 députés), contre 44,05% des voix (90 députés) pour son principal rival l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (UNITA – opposition).
En Angola, il n’y a pas de scrutin présidentiel. La tête de liste du parti vainqueur aux législatives est automatiquement investie chef de l’Etat. Le scrutin présidentiel a opposé Lourenço au président de l’UNITA, Adalberto Costa Junior, également chef de file d’une opposition unifiée pour faire face au parti au pouvoir.
Bien qu’il a obtenu la majorité lors de ces élections très critiquées, le parti du Président Joao Lourenço, (MPLA), a enregistré son pire résultat de tous les temps, avec seulement 51% des suffrages exprimés. Il est toutefois parvenu à garder la majorité à l’Assemblée nationale avec 124 sièges, mais a perdu au profit de l’opposition, pour la première fois, les provinces de Luanda, Cabinda et Zaïre.
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