Les troubles ont débuté par deux jours d’intenses combats de rue à Bagdad en début de semaine, les pires que la capitale irakienne ait connus depuis des années. Ces combats qui ont secoué la Zone Verte de Bagdad lundi et mardi ont fait 30 morts parmi les troupes du leader chiite Moqtada Sadr.
Deux membres des Brigades de la paix, une faction armée aux ordres de Moqtada Sadr, ont été tués dans la soirée par des rivaux de Asaïb Ahl al-Haq, une milice chiite pro-Iran, a affirmé une source sécuritaire sous le couvert de l’anonymat.
Dans la matinée de jeudi, la situation du pays s’était « stabilisée grâce au déploiement des forces de sécurité », a indiqué le gouverneur de la province de Bassora, Assaad al-Aïdani.
Mohammed Saleh al-Iraki, un très proche de Moqtada Sadr, a fermement condamné le meurtre des deux combattants des Brigades de la paix et s’en est pris au chef de Asaïb Ahl al-Haq, Qaïs al-Khazali.