“Les membres du Conseil de sécurité ont condamné les violences survenues en Irak les 29 et 30 août et se sont déclarés profondément préoccupés par les morts et les blessés signalés.
Ils ont pris note des mesures prises par le Gouvernement irakien pour rétablir l’ordre”, indique-t-on dans une déclaration à la presse, jeudi, par le président du Conseil de sécurité pour le mois septembre, l’ambassadeur de France, Nicolas de Rivière. Les Quinze ont lancé un appel au “calme et à la retenue et se sont félicités des déclarations des parties demandant à chacun et à chacune de s’abstenir de toute nouvelle violence”.
Dans cette déclaration, ils ont exhorté toutes les parties à “résoudre pacifiquement leurs différends politiques, à respecter l’état de droit, le droit de réunion pacifique et les institutions irakiennes, et à éviter la violence”.
Des affrontements entre militants chiites rivaux survenus dans la ville irakienne de Bassora ont fait au moins quatre morts, ont indiqué jeudi des responsables de la sécurité. Ces troubles ont débuté par deux jours d’intenses combats de rue à Bagdad en début de semaine, les pires que la capitale irakienne ait connus depuis des années.
Ces combats qui ont secoué la Zone Verte de Bagdad lundi et mardi ont fait 30 morts parmi les troupes du leader chiite Moqtada Sadr.