Une main posée sur la Constitution, l’autre tenant une bible, le nouveau chef de l’Etat, 55 ans, a prêté serment au stade Kasarani de Nairobi.
Avec cette investiture, la page d’Uhuru Muigai Kenyatta, à la tête du pouvoir depuis une quasi-décennie mais dont le bilan a été très mitigé, est totalement tournée. Sa politique de grands chantiers d’infrastructures a notamment été menée au prix d’une explosion de la dette, qui a atteint plus de 70 milliards d’euros (67% du PIB).
Ses discours contre la corruption ont été accueillis avec apathie, voire ironie, dans un pays où les Kenyatta sont perçus comme l’incarnation d’une élite politique corrompue et peu concernée par l’intérêt général.