“Nous ne reconnaîtrons jamais ces référendums qui semblent être un pas vers une annexion russe”, ni “une prétendue annexion si elle a lieu”, ont-ils affirmé dans un communiqué diffusé par l’Allemagne qui assure la présidence du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) cette année.
Et “nous appelons tous les pays à rejeter sans équivoque ces référendums fictifs”, ont-ils ajouté.
Moscou veut “créer un faux prétexte pour changer le statut du territoire souverain ukrainien, qui fait l’objet d’une agression russe en cours” et “ces actions violent clairement la Charte des Nations Unies et le droit international”, selon eux.
Pour le G7, “ces simulacres de référendums (…) n’ont ni effet juridique ni légitimité, comme en témoignent les méthodes d’organisation hâtives de la Russie, qui ne respectent en rien les normes démocratiques, et son intimidation flagrante des populations locales”.
“Ces référendums dans des zones placées de force sous le contrôle temporaire de la Russie ne représentent en aucun cas une expression légitime de la volonté du peuple ukrainien, qui a constamment résisté aux efforts russes visant à modifier les frontières par la force”, ont encore dénoncé les leaders du G7.
Jeudi, les ministres des Affaires étrangères du G7, ainsi que le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, avaient condamné “l’escalade” de Moscou dans le conflit en Ukraine, à l’issue d’une rencontre en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York.
Et en particulier “la mobilisation partielle de réservistes et la rhétorique nucléaire irresponsable” de Moscou.