La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) suit avec une grande préoccupation l’évolution de la situation au Burkina Faso, indique dimanche la Commission de l’organisation régionale dans un communiqué.
La CEDEAO réitère aussi “sa ferme condamnation de la prise du pouvoir par la force au Burkina Faso, exprimée dans un précédent communiqué publié vendredi”, ajoute le texte.
“Elle demande aux forces de défense et de sécurité d’éviter l’escalade et, en toutes circonstances, de protéger les civils”, poursuit la même source, notant que “la CEDEAO demande l’arrêt des violences et des pillages de tous genres, qui ne peuvent être tolérés”.
“La CEDEAO soutient le peuple burkinabè dans sa quête de démocratie et réaffirme, dans ce cadre, son attachement au chronogramme adopté par le Sommet du 3 juillet prévoyant le retour à l’ordre constitutionnel au plus tard le 1er juillet 2024”, souligne le communiqué.
Le président de la transition du Burkina, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en janvier dernier, a été démis de ses fonctions, avaient annoncé, vendredi soir, des militaires sur la télévision nationale.