«Ce n’est pas acceptable qu’un partenaire de l’Otan conteste la souveraineté d’un autre», a affirmé le social-démocrate dans une interview au quotidien grec Ta Nea.
«Cela est vrai quand il y a des menaces militaires plus ou moins voilées», a ajouté le chancelier qui est arrivé à Athènes mercredi soir en provenance de Paris et qui a débuté sa journée par une visite de l’Acropole avec le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis. Tous deux membres de l’Otan, Athènes et Ankara entretiennent des relations tendues, notamment autour de la délimitation des eaux qui séparent les deux voisins en Méditerranée orientale.
Ce long différend a été ravivé ces dernières années par des tentatives de la Turquie d’explorer des gisements d’hydrocarbures dans ces eaux contestées. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a également accusé la Grèce, membre de l’Union européenne, d’«occuper» des îles de la mer Égée dont le statut a été réglé par des traités adoptés après la Première Guerre mondiale.