La principale coalition du camp réformateur en Iran a appelé mercredi à un referendum. Elle veut ainsi sortir de la «crise» née du mouvement de contestation engendré par la mort en détention d'une jeune femme.
L’Iran est le théâtre d’un mouvement de contestation sans précédent, déclenché par la mort de Mahsa Amini, arrêtée par la police des mœurs. Les forces de l’ordre lui reprochaient d’avoir enfreint le code vestimentaire de la République islamique, imposant notamment le port du voile en public.
«Le Front des réformes iranien exige des changements immédiats, courageux et novateurs» de l’Etat afin d’ouvrir «un dialogue efficace à échelle nationale», écrit le mouvement dans son communiqué publié sur leur site.
Formé en mars 2021 par les proches de l’ex-président réformateur Mohammad Khatami, le Front des réformes est composé de partis du camp réformateur.
«Cette première action est même possible en s’appuyant sur (…) la constitution actuelle et en la mettant en œuvre intégralement, y compris (…) l’article 59 sur l’organisation d’un référendum», a ajouté le texte.
La Constitution iranienne prévoit l’organisation d’un «référendum et une référence directe aux votes du peuple sur des questions économiques, politiques, sociales et culturelles très importantes».
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