Dans un tweet publié dimanche soir, le porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid, a indiqué que cet ordre « obligatoire » émanait du chef suprême des talibans, Hibatullah Akhundzada, après une rencontre avec un groupe de juges.
Akhundzada, qui n’a pas été filmé ou photographié en public depuis le retour au pouvoir des talibans en août 2021, dirige le pays par décret depuis Kandahar (sud), berceau du mouvement islamiste fondamentaliste.
« Examinez soigneusement les dossiers des voleurs, des kidnappeurs et des séditieux », a écrit le porte-parole en citant Akhundzada. Pour « ces dossiers dans lesquels toutes les conditions de la charia […] ont été remplies, vous êtes obligés d’appliquer » l’ensemble des sanctions prévues, a-t-il poursuivi, évoquant la loi islamique.