“Pour garantir la paix et la prospérité, il était indispensable de cesser la guerre”, a déclaré Abiy Ahmed lors d’une session de questions-réponses sur divers sujets: “Une mauvaise paix et une bonne guerre, ça n’existe pas, même quand vous l’emportez, car vous tuez des gens et brûlez des dollars”.
“Nous avons fait un pas. Nous avons discuté et signé, ce que l’on attend de nous désormais est de mettre scrupuleusement en oeuvre les promesses faites et ainsi rendre la paix durable” a-t-il poursuivi.
Cet accord signé le 2 novembre à Pretoria entre gouvernement éthiopien et autorités rebelles du Tigré doit mettre fin à deux ans d’une guerre meurtrière dans le nord de l’Ethiopie. Les combats avaient repris fin août, après cinq mois de trêve, et les forces progouvernementales s’étaient depuis emparées de plusieurs villes du Tigré.