Un rappeur iranien arrêté fin octobre, après avoir exprimé son soutien aux manifestations hostiles au régime, risque d’être condamné à mort à l’issue d’un procès qui s’est ouvert samedi à « huis clos », ont affirmé ses proches sur son compte Twitter.

Toomaj Salehi « est en grave danger en ce moment », ont écrit samedi des proches du rappeur sur son compte Twitter. « Son procès se déroule à huis clos » sans aucune représentation juridique, ont-ils ajouté.

Le rappeur, selon la même source, est accusé d’être un « ennemi de Dieu » et de « corruption sur terre », des crimes passibles de la peine capitale.

Les autorités dénoncent les protestations comme des « émeutes » encouragées selon elles par l’Occident. Au moins 416 personnes ont été tuées dans la répression des manifestations, selon un dernier bilan diffusé par l’ONG Iran Human Rights (IHR), dont le siège est en Norvège, tandis que 15 000 ont été arrêtées selon le Rapporteur spécial de l’ONU sur l’Iran.

 

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