Cette annonce intervient alors que l’est du pays reste en proie aux violences de groupes armés, dont la rébellion du M23 qui contrôle une partie d’un territoire du Nord-Kivu.
“L’insécurité persistante dans certaines parties du territoire” est un des “défis” à relever par la Ceni pour organiser un scrutin qu’elle veut “libre, démocratique, transparent”, a déclaré son président, qui a lu le calendrier électoral au siège de la commission. Des experts ont en outre manifesté leurs doutes sur un processus qui, selon eux, a pris “un mauvais départ” et risque encore une fois d’aboutir à une élection contestée.
En RDC, la présidentielle est une élection à un seul tour, couplée aux législatives, ainsi qu’aux élections des députés provinciaux et des conseillers communaux. Le président Félix Tshisekedi, arrivé au pouvoir en janvier 2019 à l’issue d’une élection controversée, a déjà exprimé son intention de se représenter. Parmi les autres candidats possibles figure Martin Fayulu, qui continue d’ailleurs d’affirmer avoir remporté celle de 2018 et été privé de sa victoire. Après les prochaines élections, la prestation de serment du président élu aura lieu le 20 janvier 2024, a précisé la Ceni.