“Ce sont tous des enfants et des gens ordinaires”, a déclaré à l’AFP sous couvert d’anonymat un docteur d’un hôpital d’Aybak, capitale de la province de Samangan. Un responsable provincial a confirmé l’explosion, mais n’a pas pu fournir de chiffres sur les victimes ni d’informations sur les circonstances.
Des dizaines d’explosions et d’attaques visant des civils ont eu lieu depuis le retour au pouvoir des talibans en août 2021, la plupart étant revendiquées par la section locale du groupe État islamique (EI-K). Un attentat suicide commis le 30 septembre dans un centre de formation de Kaboul préparant aux examens universitaires avait fait 54 morts, dont au moins 51 filles, selon l’ONU.
Cet attentat n’avait pas été revendiqué, mais le gouvernement afghan avait accusé l’EI-K d’avoir mené cette attaque. Puis le 5 octobre, au moins quatre personnes avaient été tuées à Kaboul dans une explosion survenue dans une mosquée du ministère de l’Intérieur.