Ce prédicateur du nord de la France a été placé en centre fermé en Belgique à la mi-novembre pour séjour illégal. Mais il conteste la perspective de son expulsion et a multiplié les recours. Jeudi, il a essuyé un revers devant la chambre des mises en accusation de la cour d’appel de Mons (sud).
“Il y a des contacts permanents (entre les capitales, ndlr) parce qu’on ne veut pas quelqu’un qui prêche la haine sur le sol européen”, a simplement affirmé jeudi une porte-parole de la secrétaire d’Etat belge à la Migration Nicole de Moor.
Lundi, un autre recours avait déjà été rejeté, celui déposé contre l’ordre de quitter le territoire belge pris le 15 novembre après l’échec de la procédure du mandat d’arrêt européen lancée par la France. Mais le Conseil du contentieux des étrangers (CCE) avait relevé un manquement de la part des services belges de l’immigration: cet ordre “ne contient nulle mention de l’arrangement concernant la prise en charge” à la frontière de la Belgique, stipulait son arrêt.