“Une demande de liberté provisoire en leur faveur a été déposée et le juge a accédé à cette demande”, a déclaré à l’AFP le procureur Moussa Wade Djibrine, ajoutant que “l’instruction suit son cours”.
Lundi, M. Djibrine avait annoncé la condamnation de 262 personnes à des peines de prison ferme à l’issue d’un procès de masse de 401 personnes qui s’est tenu pendant quatre jours à huis clos dans le bagne de Koro Toro, à 600 km au nord-est de la capitale.
Les 80 mineurs avaient été arrêtés à N’Djamena pendant et après une manifestation contre le pouvoir le 20 octobre qui avait fait une cinquantaine de morts, quand les forces de l’ordre avaient ouvert le feu sur la moindre tentative de rassemblement. Ils avaient été transférés à Koro Toro où ils ont été détenus pendant un mois et demi avant d’être rapatriés dans une prison de N’Djamena.