La justice iranienne a confirmé la peine de mort d'un homme impliqué dans les manifestations déclenchées dans le pays par le décès en détention d'une jeune femme, a annoncé lundi Mizan Online, l'agence du pouvoir judiciaire.
«La condamnation à mort de Mohammad Boroghani a été confirmée le 6 décembre par la Cour suprême», selon Mizan Online.
Mohammad Boroghani était poursuivi pour «moharebeh» («ennemi de Dieu» en persan), une accusation passible de la peine capitale, et son procès s’était ouvert le 29 octobre. Selon Mizan Online, il avait «blessé avec un couteau un garde de sécurité dans l’intention de le tuer», «semé la terreur au sein des citoyens», et «incendié le siège du gouvernorat de la ville de Pakdasht» située au sud-est de Téhéran.
La peine de mort d’un deuxième accusé, Mohammad Ghobadlou, avait été confirmée le 24 décembre. Ces deux accusés ne disposent donc plus d’aucun recours et peuvent être exécutés à tout moment. La justice a annoncé avoir condamné 11 personnes à la peine capitale pour leur rôle dans les manifestations. Des militants pensent que ce chiffre est plus élevé.
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