“L’exécution de manifestants ne peut tenir lieu de réponse aux aspirations légitimes de liberté du peuple iranien”, a souligné un communiqué du quai d’Orsay, précisant que la cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna l’avait “dit à son homologue iranien le 20 décembre” dernier en marge d’un sommet régional en Jordanie.
“Ces exécutions, révoltantes, s’ajoutent aux nombreuses autres violations graves et inacceptables des droits et libertés fondamentales commises par les autorités iraniennes”, ajoute le Quai d’Orsay. Et la France a maintes fois dénoncé ces violations, “publiquement et directement auprès des autorités iraniennes, ainsi qu’avec ses partenaires de l’Union européenne”, rappelle-t-il.
Plus tôt, l’Union européenne avait exprimé sa consternation et avait appelé “une nouvelle fois les autorités iraniennes à mettre immédiatement un terme à la pratique hautement condamnable de prononcer et d’exécuter des condamnations à mort contre des manifestants”.
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