Le Haut commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, a appelé samedi les autorités de transition au Burkina Faso à mener une enquête "rapide, impartiale et transparente" après le massacre de 28 personnes.

M. Türk souhaite également qu’elles “demandent des comptes à tous les responsables, quelle que soit leur position ou leur rang”. Des supplétifs de l’armée ont été accusés d’avoir tué 28 personnes dans le nord-ouest la veille du Nouvel An, un massacre qui fait craindre un cycle de représailles entre communautés dans ce pays.

“J’ai envoyé une lettre au ministre des Affaires étrangères soulignant ce message exact » car « les victimes et leurs proches ne méritent pas moins”, a ajouté le responsable onusien dans un communiqué.

Le bureau de l’ONU aux droits de l’homme a précisé que ses sources locales avaient attribué ces morts aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), une milice constituée de supplétifs de l’armée pour combattre les djihadistes.

Selon le communiqué, les VDP sont arrivés dans la ville de Nouna, tuant 28 personnes “en représailles apparentes de l’attaque d’une base militaire la nuit précédente” par des djihadistes présumés du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), affiliés à Al-Qaïda.

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