L'élection présidentielle prévue fin février au Nigeria pourrait être annulée ou reportée si le niveau actuel d'insécurité persiste dans le pays, a prévenu la commission électorale (Inec).

Les Nigérians doivent désigner le 25 février le successeur du président Muhammadu Buhari, ancien général qui ne se représente pas après deux mandats qui n’ont pas permis de juguler les graves problèmes sécuritaires qui minent le pays (violente insurrection jihadiste dans le nord-est, tensions séparatistes au sud, criminalité en hausse dans le nord-ouest et le centre).

“Si on ne parvient pas à surveiller et faire baisser l’insécurité, cela pourrait déboucher sur l’annulation et/ou le report des élections dans assez de circonscriptions pour empêcher la proclamation des résultats”, a déclaré Abdullahi Abdu Zuru, un des responsables de l’Inec, lors d’une rencontre à Abuja. Ce scénario pourrait alors “provoquer une crise constitutionnelle”, d’où la nécessité de l’éviter à tout prix, a-t-il estimé. Dans la perspective d’un vote le 25 février, a-t-il souligné, toutes les forces de sécurité et responsables électoraux doivent être équipés pour pouvoir affronter “n’importe quel défi à tout moment”.

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