Les eurodéputés, réunis en session plénière, invitent l’Union et ses États membres à « inscrire les Gardiens de la révolution islamique sur la liste de l’Union en matière de terrorisme », selon le texte d’un amendement, très largement adopté, ajouté à un rapport annuel sur la politique étrangère commune.
L’Iran est secoué par une vague de contestation contre le pouvoir depuis la mort, le 16 septembre, de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans, décédée trois jours après avoir été arrêtée à Téhéran par la police des mœurs pour avoir mal porté le voile islamique. Plusieurs personnes ont été condamnées à mort et exécutées en lien avec les manifestations.
Lundi, environ 12 000 personnes, venues de toute l’Europe, avaient manifesté jusqu’au Parlement européen à Strasbourg (est de la France) pour réclamer l’inscription des Gardiens de la Révolution sur cette liste noire, comme l’ont déjà fait les États-Unis. Ils avaient reçu le soutien de la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, venue à leur rencontre.