Il s’agit du troisième déplacement d’un premier ministre italien en Algérie en moins d’une année, après ceux de Mario Draghi en avril et juillet 2022.
Giorgia Meloni entend d’ailleurs poursuivre et consolider le processus de partenariat gagnant-gagnant entre l’Algérie et l’Italie.
Quelques semaines après le déclenchement de la guerre en Ukraine le 24 février 2022, l’ex-chef de gouvernement italien, Mario Draghi s’est rendu à Alger pour assister à la signature d’un accord entre Sonatrach et ENI portant augmentation des livraisons de gaz algérien pour l’Italie de l’ordre de 9 milliards de mètres cubes supplémentaires sur trois ans.
En juillet, c’est un accord de 4 milliards de dollars qui a été signé entre la compagnie algérienne des hydrocarbures et trois firmes mondiales (ENI, Occidental et Total), pour le développement de champs gaziers algériens destinés au renforcement de l’approvisionnement de l’Italie. À la même période, une augmentation des flux de 4 milliards de mètres cubes de gaz vers l’Italie était déjà annoncée.
Avec 25 milliards de mètres cubes par an, l’Algérie est devenue le principal fournisseur de l’Italie en gaz.
Alors que le total des échanges s’est élevé en 2021 à 7,33 milliards d’euros (5,57 milliards de livraisons algériennes d’hydrocarbures et 1,76 milliard d’importation de produits italiens), les seules exportations algériennes de produits énergétiques ont atteint 12,2 milliards de dollars pendant les 9 premier mois de 2022. Les exportations italiennes vers l’Algérie ont aussi augmenté pendant la même période, de 1,2 à 1,6 milliard de dollars.