Mercredi, le président américain Joe Biden a promis d’envoyer à Kiev 31 chars Abrams, l’un des puissants et sophistiqués engins de combat de l’armée américaine. Cette livraison ne devrait toutefois pas intervenir avant «plusieurs mois», d’après le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby.
Washington «franchit davantage la ligne rouge», a fustigé vendredi dans un communiqué Kim Yo Jong, sœur du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, accusant les États-Unis, qu’elle qualifie d’«archicriminels», d’être responsables de la guerre en Ukraine. Derrière cette décision «se cache la volonté sinistre des États-Unis d’atteindre leur objectif d’hégémonie» en continuant d’alimenter une «guerre par procuration pour détruire la Russie», a-t-elle poursuivi, ajoutant que Pyongyang se tiendra «toujours» aux côtés des Russes.