Une ONG de défense des droits de l'homme du Burkina Faso a accusé l'armée d'avoir tué cette semaine au moins vingt-cinq civils, dont des femmes et un bébé, dans l'est du pays.
Mercredi soir (1er février), “le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) a été saisi par plusieurs parents de victimes” faisant état “d’allégations d’exécutions sommaires de civils qui seraient attribuées à des corps des Forces de défense et de sécurité burkinabè (FDS) dans les localités de Piega, Sakoani, et Kankangou”, indique un communiqué du CISC.
Ces exécutions auraient eu lieu lors du passage dans ces trois localités situées le long de la Route nationale 4 (RN4) d’un convoi de “plus d’une centaine de véhicules” en partance mercredi pour la mine d’or de Boungou et “escorté par des dizaines de véhicules pick up 4×4 qui transportaient plusieurs FDS en tenue” militaire, selon le CISC. Ni l’armée ni le gouvernement burkinabè n’ont réagi dans un premier temps à ces accusations.
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