“Nous devons prendre dès maintenant des mesures beaucoup plus audacieuses pour réduire les émissions, accélérer le passage aux énergies renouvelables et renforcer la résilience face aux changements climatiques”, a souligné M. Guterres dans un message marquant la Journée mondiale de la vie sauvage, célébrée le 3 mars.
Il a jugé important de mettre systématiquement au premier plan les voix des populations locales et autochtones, qui sont, selon lui, les gardiennes les plus efficaces de la biodiversité de la planète.
Constatant “notre lamentable échec”, le chef de l’ONU a plaidé pour l’action afin de préserver les habitats naturels et construire un avenir florissant pour toutes les espèces vivantes.
“Force est de constater notre lamentable échec. En effet, l’activité humaine ravage des forêts, des jungles, des terres agricoles, des océans, des rivières, des mers et des lacs autrefois en parfaite santé”, a-t-il déploré, précisant qu’un million d’espèces sont au bord de l’extinction du fait de la destruction de leur habitat, de la pollution liée aux combustibles fossiles et de l’aggravation de la crise climatique. “Nous devons mettre fin à cette guerre contre la nature”, a-t-il insisté.
Il a rappelé dans ce cadre que cette année marque le 50è anniversaire de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, qui a contribué à protéger des milliers de plantes et d’animaux. De plus, le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal, adopté d’un commun accord l’an dernier, a marqué une étape importante: “nous pouvons espérer avoir mis notre planète sur la voie de la guérison”, a indiqué le haut responsable onusien.
Et de souligner la nécessité de collaborer avec les gouvernements, la société civile et le secteur privé pour passer de la parole aux actes et protéger la biodiversité.