Bruxelles, 10 janv. (LaPresse) – "Les autorités vénézuéliennes ont manqué une occasion cruciale de respecter la volonté du peuple et de garantir une transition démocratique transparente avec des garanties pour tous. Nicolás Maduro n’a donc pas la légitimité d’un président élu démocratiquement," a déclaré la Haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères, Kaja Kallas, dans un communiqué. "Depuis le jour des élections, les autorités vénézuéliennes ont intensifié la répression et le harcèlement envers l’opposition, la société civile et leurs familles, emprisonnant les voix dissidentes et forçant leurs citoyens à vivre dans la peur ou à s’exiler. Plus de 2 500 citoyens, dont des mineurs, ont été arrêtés et, bien que l’UE prenne note de la libération de certains d’entre eux, personne n’aurait dû passer un seul jour en détention," lit-on dans le communiqué. "Face à cette situation, le Conseil a décidé d’adopter un nouveau paquet de sanctions ciblées contre 15 individus responsables d’avoir sapé la démocratie, l’état de droit ou les droits humains au Venezuela. L’objectif est de soutenir une solution négociée et démocratique à la crise. L’UE n’a pris aucune mesure susceptible de nuire au peuple vénézuélien ou à l’économie. La responsabilité de mettre fin à la crise au Venezuela incombe à ses autorités. La levée des sanctions de l’UE dépendra de progrès tangibles en matière de droits humains et d’état de droit au Venezuela, ainsi que d’avancées significatives vers un dialogue authentique et une transition démocratique".

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