“Nous sommes profondément inquiets pour les femmes et filles en Afghanistan, pour leurs droits à l’éducation, au travail et à la liberté de circulation”.

Tel est le message d’une déclaration sur l’Afghanistan, co-signé par 18 autres pays dont les États-Unis, l’Australie, le Brésil, le Canada, le Sénégal, la Norvège, l’Argentine et la Nouvelle-Zélande.

“Nous appelons ceux qui occupent le pouvoir et les autorités à travers l’Afghanistan à garantir leur protection. Les femmes afghanes, comme tous les Afghans, méritent de vivre en sécurité et dans la dignité. Toute forme de discrimination et d’abus doit être évitée”, insiste la déclaration.

Les signataires de cette déclaration exhortent  les talibans à éviter “toute forme de discrimination et d’abus” et à préserver leurs droits.

Par ailleurs, la communauté internationale “se tient prête à assister (les femmes du pays) avec une aide humanitaire et son soutien, pour s’assurer que leurs voix soient entendues”, soulignent les pays signataires. “Nous surveillerons de près la façon dont tout futur gouvernement (à Kaboul) garantira les droits et les libertés qui sont devenues une partie inaliénable de la vie des femmes et filles en Afghanistan ces 20 dernières années”, conclut le texte.

Mardi, les talibans ont affirmé que les droits des femmes seront respectés, mais sous les règles conformes à la loi islamique (sharia). «Le port de la burqa, un voile intégral, ne sera pas obligatoire pour les femmes car il existe différents types de voile», avait indiqué le porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid, lors d’une conférence.

© Copyright LaPresse