Plus de 300 détenus se sont échappés mardi soir d’une prison située en banlieue d’Abuja, capitale du Nigeria, après une attaque présumée de combattants du groupe jihadiste Boko Haram, a affirmé mercredi le gouvernement.

Cette attaque est survenue quelques heures après une embuscade tendue contre un convoi de sécurité présidentiel dans le nord-ouest, illustrant une nouvelle fois l’insécurité quasi-généralisée dans le pays le plus peuplé d’Afrique (215 millions d’habitants).

Des habitants de la région ont rapporté avoir entendu mardi soir d’énormes explosions et des coups de feu près du Centre pénitentiaire de moyenne sécurité de Kuje, dans la banlieue d’Abuja.

“Nous comprenons qu’il s’agit de Boko Haram, ils sont venus spécifiquement pour leurs co-conspirateurs”, a déclaré à la presse un responsable du ministère de l’Intérieur, Shuaibu Belgore.

“Pour l’instant, nous avons récupéré environ 300 (détenus) sur les quelque 600 qui sont sortis des cellules de la prison”, a-t-il ajouté.

Certains détenus se sont rendus tandis que d’autres ont été recapturés, a-t-il précisé.

 

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