Dans un communiqué jeudi, l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield a mis en garde contre une « menace claire pour la paix et la sécurité internationales et la Charte des Nations unies », relevant que « plus de 100.000 soldats russes sont déployés à la frontière ukrainienne et la Russie se livre à d’autres actes de déstabilisation visant l’Ukraine ».
Cela « constitue une menace claire pour la paix et la sécurité internationales et la Charte des Nations unies », a-t-elle dit.
Elle a affirmé que les membres du Conseil de sécurité “doivent examiner sans détour les faits », alors que se poursuivent les démarches diplomatiques pour désamorcer les tensions face à “cette grave menace à la paix et à la sécurité européennes et mondiales”.
Ils doivent « considérer ce qui est en jeu pour l’Ukraine, pour la Russie, pour l’Europe et pour les obligations et principes fondamentaux de l’ordre international si la Russie envahissait davantage l’Ukraine », a-t-elle précisé.
Lundi sera la dernière journée de présidence du Conseil par la Norvège qui passera mardi la main à la Russie pour février.