L’Union européenne (UE), coordinatrice des pourparlers, a présenté le 8 août ce qu’elle a appelé un “texte final” pour restaurer l’accord qui avait été enterré en 2018 par l’ancien président américain, Donald Trump.
“Les demandes initiales que j’ai reçues étaient raisonnables de la part des deux parties et ont été prises en compte sans altérer le texte fondamentalement”, a indiqué M. Borrell, qualifiant sa proposition de “soigneusement équilibrée”. Mais les dernières “interactions ne convergent pas, elles divergent” et “les positions ne se rapprochent pas (…), au contraire”. “C’est très inquiétant, si le processus (de négociations) ne converge pas, l’ensemble du processus est en danger”, a-t-il dit.
“Je dois dire que la dernière réponse que j’ai eue, si le but est de conclure l’accord rapidement, ne va pas aider”, a-t-il déclaré, sans plus de précision. Il a ajouté qu’il allait “continuer les consultations avec tous les autres participants de (l’accord sur le nucléaire), et en particulier les Etats-Unis”.
La semaine dernière, le département d’Etat américain a estimé que la réponse de Téhéran n’était “pas constructive”, ajoutant toutefois qu’il allait répondre à l’Iran par le biais de l’UE. L’Iran a indiqué lundi n’avoir pas encore reçu de réponse officielle des Etats-Unis à sa proposition.