Ce matin, à 8 heures déjà, les électeurs Marocains ont commencé à affluer vers les bureaux de vote.
Ils éliront, pour la première fois de l’histoire politique marocaine, à la fois les membres de la Chambre des représentants, ceux des conseils communaux et d’arrondissements et ceux des conseils des régions.
Mais cette fois-ci, le vote se fait dans un contexte particulier, celui de la propagation de la Covid-19. Dans les différents bureaux de vote, toutes les mesures d’hygiène sont prises : port du masque obligatoire, marquage au sol pour respecter la distanciation physique
, mise à disposition des masques, etc. Dans certains bureaux, le personnel mobilisé pour suivre l’opération de vote prenait le temps d’expliquer à quelques électeurs le processus de vote.
Quelque 18 millions d’électeurs sont donc attendus aux urnes. L’enjeu n’est pas seulement de renouveler la carte politique des cinq prochaines années. Les résultats du vote fourniront aussi une sorte de bilan local, régional et national de la gestion des élus sortants. Ce sera surtout l’occasion de dresser le bilan du Parti de la Justice et du développement (PJD) après deux mandats consécutifs à la tête du gouvernement.
Quels que soient les résultats du scrutin, la prochaine coalition gouvernementale devrait concevoir un programme en parfaite harmonie avec le nouveau modèle de développement. Ce modèle, conçu par une commission désignée par le Roi Mohammed VI, sera la véritable feuille de route pour les partis politiques, surtout pour réduire les profondes disparités sociales qui gangrènent encore le pays. D’ailleurs, aucune formation politique n’a manqué, dans son programme électoral, de puiser dans le rapport de la commission pour formuler ses engagements.
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