Le président du Haut Conseil d’Etat Libyen, Khaled al-Michri, a présenté, lundi, un nouveau calendrier électoral des législatives et présidentielle, initialement prévues en décembre prochain.
Al-Michri a déclaré lors d’une conférence de presse que le calendrier proposé prévoit la possibilité de la tenue des élections législatives le 24 décembre et le report de la présidentielle après le référendum constitutionnel.
«Après la tenue de ces élections, les organes qui ont porté jusque-là le fardeau des désaccords, à savoir la Chambre des représentants de Tobrouk et le Haut Conseil d’État, quitteront la scène politique. Un nouveau parlement sera donc élu et devra soumettre le projet de Constitution à un référendum dans un délai d’un an à compter de la date de son élection», a précisé Al-Michri.
S’agissant du report de la présidentielle, Al-Michri a souligné que le Haut Conseil d’État estime que la tenue de ce scrutin dans l’immédiat ne générera pas de stabilité. «Les élections ne sont pas une fin en soi. L’objectif est de ramener la stabilité dans le pays. Nous pensons que pour y parvenir, nous devons d’abord organiser des élections législatives et reporter la présidentielle après le référendum constitutionnel», a-t-il conclu.
La France, qui avait appelé au maintien du calendrier électoral et le départ des forces et des mercenaires étrangers, a annoncé lundi son intention de réunir une conférence internationale sur la Libye le 12 novembre, à un mois donc des élections législatives censées mettre fin à une décennie de conflit dans le pays. «Dans cette perspective des élections du mois de décembre, la France organisera autour du président de la République une conférence internationale sur la Libye le 12 novembre», a annoncé le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, lors d’une conférence de presse en marge de la 76e Assemblée générale de l’ONU.