Depuis 46 ans, le 6 novembre de chaque année représente une date clé de l’histoire du Maroc.
Ce jour, ancré dans la mémoire du peuple marocain, rappelle la grande marche pacifique menée par quelque 35.000 volontaires vers les provinces du Sud du Maroc, à l’initiative de Feu Hassan II.
Les 350.0000 volontaires civils, venus des quatre coins du pays, avaient répondu avec ferveur à l’appel lancé par leur Souverain pour libérer le Sahara du colonisateur espagnol sans le recours à la violence.
L’appel à la marche « verte » lancé par Feu Hassan II est intervenu juste après la confirmation par la Cour internationale de justice de La Haye de l’existence de liens juridiques et d’allégeance entre les Sultans du Maroc et les tribus sahraouies. Une confirmation qui répondait à une demande formulée, le 13 décembre 1974, par le Maroc pour que l’Assemblée générale des Nations unies puisse saisir la Cour de justice d’une requête concernant son avis consultatif sur l’aspect juridique de la situation du Sahara, lors de son occupation par l’Espagne.
Cette marche pacifique vers du nord vers le sud a été une étape phare dans le processus de parachèvement de l’intégrité territoriale du Maroc. Des accords sont signés le 14 novembre 1975 à Madrid par l’Espagne, le Maroc et la Mauritanie, établissant les conditions du retrait espagnol du Sahara et la répartition du territoire entre Rabat et Nouakchott.
Mais trois mois plus tard, le Front Polisario, qui réclame l’indépendance du Sahara déclenchant ainsi le conflit avec Rabat qui propose en 2007 une autonomie sous souveraineté marocaine.
L’adoption des dernières résolutions du Conseil de sécurité, notamment la résolution du 29 octobre dernier a confirmé la prééminence de l’Initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine que la communauté internationale qualifie de “crédible” et “sérieuse”.
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