Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH) a demandé, mardi, la libération ou l’inculpation formelle de deux opposants, dont le député Noureddine Bhiri, estimant que ces récentes arrestations soulèvent de graves questions concernant les enlèvements, les disparitions forcées et les détentions arbitraires en Tunisie.

“Nous demandons instamment aux autorités de libérer rapidement ces deux hommes (Noureddine Bhiri et un autre opposant) ou de les inculper en bonne et due forme, conformément aux normes de procédure pénale en vigueur”, a déclaré lors d’un point de presse à Genève, Liz Throssell, porte-parole du HCDH.

Noureddine Bhiri, proche de Rached Ghannouchi, chef du parti d’inspiration islamiste et bête noire du chef de l’État, a été arrêté le 31 décembre. Il a été mis en résidence surveillée, conformément à la loi régissant l’état d’urgence, pour soupçon de terrorisme et de corruption relatifs à la délivrance de certificats de nationalité tunisienne, de passeports et d’extraits de naissance d’une manière illégale”.

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