Le président sortant Sergio Mattarella, dont le mandat s’achève le 3 février et qui avait exclu une réélection, est arrivé en tête avec 336 voix suivi du magistrat Nino Di Matteo (41 voix).
Les partis centre-droit se sont abstenus alors que ceux du M5s, du parti démocrate et d’Italia Viva ont opté pour le vote blanc.
“Nous avons entamé des discussions franches et ouvertes avec les partis du centre-droit mais nous ne sommes qu’au début”, a déclaré à la presse le secrétaire général du parti démocrate, Enrico Letta, relevant que tous “les candidats sont minoritaires”.
Le scrutin qui s’est tenu vendredi matin, le 5e depuis le début de la semaine, n’a pas réussi à débloquer la situation: aucun vainqueur potentiel n’a émergé, de nombreux “grands électeurs” optant pour l’abstention.
Bien que tous les partis politiques représentés au parlement, à l’exception du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia, fassent partie de la coalition soutenant le gouvernement du Premier ministre Mario Draghi, la droite, la gauche et le Mouvement 5 Etoiles ne sont pas parvenus à s’accorder sur un nom.
Face au blocage d’un parlement totalement fragmenté, l’élection à court terme d’un président apparaît hautement improbable.
Le résultat des présidentielles italiennes, sans candidats officiels et à bulletins secrets, est traditionnellement difficile à anticiper. A ce jour, le record de l’élection la plus plus longue est détenu par Giovanni Leone, élu en 1971 au 23ème tour de scrutin.