Les sanctions occidentales introduites contre la Russie pourraient provoquer la chute de la Statio spatiale internationale, a affirmé samedi Dmitri Rogozine, le patron de l’agence spatiale russe Roscosmos, demandant leur levée.
Selon lui, le fonctionnement des vaisseaux russes ravitaillant l’ISS sera perturbé par les sanctions, affectant donc le segment russe de la station, qui sert notamment à corriger l’orbite de la structure orbitale. En conséquence, cela pourrait provoquer «”l’amerrissage” ou ”l’atterrissage” de l’ISS pesant 500 tonnes». “Le segment russe veille à ce que l’orbite de la station soit corrigée (en moyenne onze fois par an), y compris pour éviter les débris spatiaux”, indique Dmitri Rogozine, qui affiche régulièrement sur les réseaux sociaux son soutien à l’armée russe, engagée en Ukraine.
Publiant une carte du monde où la station pourrait tomber, le patron de Roscosmos relève que la Russie est largement à l’abri. “Mais les populations des autres pays, notamment ceux dirigés par les “chiens de guerre” (les Occidentaux, ndlr) devraient réfléchir au prix des sanctions contre Roscosmos”, écrit-il, qualifiant de fous ceux qui ont imposé ces mesures de représailles. Le 1er mars, la Nasa avait indiqué travailler à des solutions pour maintenir la station en orbite sans l’aide de la Russie.