Alors que les négociateurs réunis à Vienne ont annoncé une “pause” et leur retour dans leurs capitales respectives, “nous pensons qu’on peut” sauver l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 “si ces décisions sont prises dans des endroits comme Téhéran et Moscou”, a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price.
Sur le point d’aboutir il y a une semaine, ces pourparlers sont désormais menacés par la Russie qui réclame des garanties supplémentaires liées aux sanctions occidentales dont elle est l’objet en raison de son invasion de l’Ukraine. Moscou demande la garantie que ces sanctions n’entraveront pas ses échanges avec Téhéran. Des revendications jugées “hors sujet” par le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, mais qui ont mis un coup d’arrêt aux discussions.
L’Union européenne, qui coordonne les discussions entre les grandes puissances et l’Iran, a annoncé vendredi une pause en “raison de facteurs externes”.