La Chine et la Russie ont accusé mercredi à l’ONU les États-Unis d’attiser les tensions dans la péninsule coréenne, lors du premier débat jamais organisé à l’Assemblée générale sommant les utilisateurs d’un veto au Conseil de sécurité de venir l’expliquer devant les 193 membres de l’Organisation.

Pékin et Moscou avaient bloqué le 26 mai au Conseil de sécurité un projet de résolution américain imposant de nouvelles sanctions à la Corée du Nord en représailles à ses multiples tirs de missiles balistiques depuis le début de l’année.

Washington n’a « pas une réponse appropriée » face à Pyongyang, conserve « un discours de pressions », a jugé l’ambassadeur chinois à l’ONU, Zhang Jun. Les tensions dans la péninsule « sont essentiellement dues aux États-Unis », a-t-il ajouté, avant de se livrer à un plaidoyer pour alléger les sanctions contre Pyongyang.

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