Liz Truss a été élue lundi par les conservateurs britanniques pour devenir Première ministre et succéder à Boris Johnson, a annoncé lundi le parti majoritaire au Royaume-Uni.

Sans surprise, la ministre des Affaires étrangères de 47 ans s’impose largement (57%) face à son ancien collègue des Finances Rishi Sunak (43%), selon les résultats annoncés par Graham Brady, responsable de l’organisation du scrutin interne déclenché par la démission début juillet de Boris Johnson.

Liz Truss s’est dit honorée par cette nomination à la tête du Parti Tory, tout en saluant son rival “pour avoir prouvé que le parti disposait de grandes compétences”. Elle a saisi cette occasion pour rendre un hommage appuyé à Boris Johnson, avant de souligner qu’elle a l’intention de réduire les impôts et de s’attaquer aux problèmes d’approvisionnement en énergie qui touche le pays, tout en aidant les Britanniques à faire face à la hausse de leurs factures.

Elle a également indiqué que la réforme du système public de santé (NHS) figure dans son programme pour les deux prochaines années, ajoutant qu’elle a la ferme intention de remporter les prochaines élections générales en 2024. Mardi, Boris Johnson devrait présenter sa démission à la Reine Elizabeth II, dans sa résidence écossaise à Balmoral, qui nommera, au cours de la même journée, Mme Truss au poste de Premier ministre.

L’ancienne ministre des Affaires étrangères, 47 ans, devrait ensuite s’envoler pour Londres où elle sera informée des questions de sécurité nationale qu’elle doit connaître en tant que Première ministre.

A son arrivée à Downing Street en milieu d’après-midi, elle prononcera son premier discours avant de procéder à des nominations au sein du gouvernement.

Dans la foulée, elle recevra les codes nucléaires et rédigera des “lettres de dernier recours” à l’intention des commandants des sous-marins nucléaires, avec des instructions sur la marche à suivre dans l’éventualité où le Royaume-Uni et son gouvernement seraient frappés par une attaque nucléaire.

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