Le Parlement est profondément divisé entre le camp opposé au Hezbollah qui soutient un candidat, Michel Moawad, et celui de la puissante formation pro-iranienne qui bloque son élection. Aucun des deux camps ne dispose d’une claire majorité.
M. Moawad, fils de l’ancien président René Moawad assassiné en 1989, a obtenu 43 voix, loin des 86 nécessaires pour être élu au premier tour ou des 65 voix requises lors d’un deuxième tour.
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré vendredi souhaiter un président de la République qui ne soit pas inféodé aux Etats-Unis et qui “rassure la résistance” incarnée par sa formation qui dispose d’un puissant bras armé.