Dans une présentation de la proposition de loi, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a indiqué que cette proposition, émanant du groupe istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme de la Chambre des représentants, s’inscrit dans le cadre “de la mise en œuvre du texte constitutionnel” qui consacre le caractère officiel de la langue amazighe, notant qu’il est “inconcevable” aujourd’hui d’exiger la connaissance de la langue arabe uniquement pour obtenir la nationalité marocaine.
En vertu de cette modification, “la connaissance adéquate des langues arabe et amazighe, ou de l’une d’entre elles” constituera l’une des conditions de naturalisation exigées par le Dahir, a-t-il fait savoir.