Le Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement des 54 pays membres de l’Union africaine (UA) a repris, dimanche à Addis-Abeba, les travaux de sa 36eme session ordinaire.

Placé sous le thème « Accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF)», le 36eme Sommet de l’Union se penche, entre autres, sur la réforme institutionnelle de l’Union, l’état de la paix et de la sécurité dans le continent, l’octroi d’un siège à l’UA au sein du G20, la crise alimentaire mondiale, la réponse de l’UA à la pandémie de la Covid-19 et l’évaluation du premier plan décennal de la mise en oeuvre de l’Agenda 2063.

Au registre économique, le sujet central du Sommet est la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) qui doit réunir 1,4 milliard de personnes et devenir le plus grand marché mondial en termes de population. Elle destinée à favoriser le commerce au sein du continent et attirer des investisseurs.

Actuellement le commerce intra-africain ne représente que 15 % des échanges totaux du continent. Selon la Banque mondiale, d’ici à 2035, l’accord permettrait de créer 18 millions d’emplois supplémentaires et « pourrait contribuer à sortir jusqu’à 50 millions de personnes de l’extrême pauvreté ».

Son PIB combiné s’établit à 3.400 milliards de dollars, selon l’ONU. Mais des divergences demeurent sur le continent. Tous les pays de l’UA, à l’exception de l’Érythrée, y ont adhéré, mais les discussions achoppent sur le calendrier des réductions des droits de douane, notamment pour les pays les moins développés.

Ce 36eme Sommet de l’UA est présidé par le Président de l’Union des Comores, M. Azali Assoumani, dont le pays assure à partir de samedi la présidence tournante de l’organisation panafricaine.

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