Le Maroc est convaincu que la réforme institutionnelle de l’Union africaine (UA) est un vecteur de croissance qui devrait contribuer à accélérer les programmes globaux de transformation économique et sociale du continent africain, a soutenu la délégation marocaine devant le 36eme Sommet de l’organisation panafricaine qui se tient à Addis-Abeba.
La vision de la réforme institutionnelle de l’UA que le Maroc soutient pleinement repose sur une approche globale en faveur du développement et de la promotion de la paix et de la stabilité sur le Continent, a souligné la délégation marocaine.
Dans ce cadre, le Maroc considère que cette réforme devrait être inclusive, holistique, transparente et participative, fondée sur le principe de l’appropriation et reposant sur les paramètres du réalisme et du pragmatisme, a-t-elle réitéré.
Dans ce sens et malgré les énormes défis, le Maroc rappelle qu’il est nécessaire d’aller de l’avant dans les réformes prioritaires en suspens en vue de redonner à cette institution le rôle qui lui revient au sein de l’architecture administrative de l’UA et renforcer ainsi sa crédibilité institutionnelle, ajoute la délégation marocaine qui a réaffirmé la disposition du Royaume à jouer un rôle de facilitateur afin de faire avancer ce processus, ayant à l’esprit ses dimensions stratégiques. Plus concrètement le Maroc exprime sa disposition à contribuer au renforcement des capacités de l’Unité de réforme institutionnelle de l’UA.
Fidèle à son engagement de soutenir l’agenda de l’UA, le Maroc a appuyé dès le début et appuie toujours la réforme institutionnelle de l’Union, qui ne manquera pas de consolider la crédibilité et le renforcement de l’efficacité de notre organisation continentale, a-t-elle rappelé.
Placé sous le thème « Accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF)», le 36è Sommet de l’Union devra se pencher, entre autres, sur la réforme institutionnelle de l’Union, l’état de la paix et de la sécurité dans le continent, l’octroi d’un siège à l’UA au sein du G20, la crise alimentaire mondiale, la réponse de l’UA à la pandémie de la Covid-19, l’évaluation du premier plan décennal de la mise en oeuvre de l’Agenda 2063, les questions relatives à la Zone de libre-échange continentale (ZLECAF) et au changement climatique.
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