Rome, 20 décembre (LaPresse) – « J'ai été massacré, surtout par Giuseppe Conte et Giorgia Meloni, qui aujourd'hui ne disent pas un mot et n'éprouvent pas le besoin de s'excuser. Au contraire, le premier ministre, très nerveux parce que sur les centres en Albanie il risque d'arriver à la fin de Chiara Ferragni avec le Pandoro-gate, veut effacer un adversaire politique par la législation, après l'agression judiciaire ». C'est ainsi que Matteo Renzi, chef de file de l'Iv, dans une interview à La Repubblica, revient sur l'affaire Open. Et à ceux qui lui demandent s'il considère la soi-disant « règle anti-Renzi » comme une revanche, il répond sèchement : « Oui, Giorgia et Arianna Meloni l'ont voulu pour deux raisons », ajoute-t-il, « parce que j'ai eu le courage de parler d'un leadership familialiste qui, dans le monde, n'existe qu'en Italie et en Corée du Nord, et parce que si je vais avec le centre-gauche, mathématiquement, nous gagnons et la droite perd ».

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