Rome, 9 janvier (LaPresse) – "Est-ce que je pense que les négociations autour de Starlink faisaient partie de l’accord pour la libération de Cecilia Sala ? Je n’en ai pas la preuve ; j’ai félicité Meloni. Mais Meloni doit savoir que des barricades seront dressées sur la question Starlink, parce qu’Elon Musk est un ennemi de l’Europe et de la démocratie, travaillant malheureusement pour un président américain qui est soit véritablement dangereux, soit vraiment en besoin de traitement psychiatrique obligatoire."
C’est ce qu’a déclaré Carlo Calenda, leader d’Azione, devant Montecitorio, en réponse aux journalistes qui lui demandaient son avis sur les positions exprimées par Giorgia Meloni lors de sa conférence de presse annuelle concernant Elon Musk.
"Je dirais à Giorgia Meloni d’être très prudente," a poursuivi le leader d’Azione, "parce qu’une chose est de traiter, avec grande attention, avec les États-Unis en tant que grande puissance ; une autre est de développer des relations privilégiées avec des gens comme Elon Musk."
Meloni a-t-elle raison de dire que l’Europe est en retard sur cette technologie ? "Bien sûr. Mais nous sommes l’Europe. J’aimerais savoir où est l’action que Giorgia Meloni a prise pour accélérer le processus européen," a demandé Calenda.
Il a conclu : "Trump a une politique impérialiste—soit nous devenons une province de l’empire de Trump et Musk, soit nous construisons enfin une Europe unie."