Rome, 15 janvier (LaPresse) – « Les militants de Brescia dénoncent une violation qui rappelle 2001, un climat d'intimidation qui n'a rien à voir avec notre démocratie. Voyons donc ce qui se passe entre-temps. À Rome, les principaux représentants de la droite s'ouvrent au bouclier pénal, un instrument qui garantirait un état d'impunité presque totale aux agents, en empêchant les enquêtes visant à déterminer les responsables des abus de l'État. Toujours du côté des forces de l'ordre », clame la majorité à l'unisson ; et en commission, la discussion du projet de loi sur la sécurité, la plus grande atteinte à la liberté de manifester de l'histoire républicaine, reprend. Cela, avant les derniers jours : sous le regard de leurs dernières idées, la situation deviendrait bien pire qu'elle ne l'est déjà. Aujourd'hui, ils veulent exacerber l'affrontement : convaincre le public que la sécurité consiste à enlever les lacets et les ficelles, comme ils l'ont proposé pour le crime de torture il y a quelque temps. Ils pensent que le moment est propice pour porter un coup fatal aux droits. Nous ne le tolérerons pas ». Ce texte a été écrit sur les médias sociaux par la sénatrice Ilaria Cucchi de l'Alliance des Verts et de la Gauche.

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