Milan, 12 février (LaPresse) – « Toutes les limites de la propagande gouvernementale basée sur une urgence quotidienne apparaissent. Et Giorgia Meloni commence à faire quelques pas en arrière », « elle impose au ministre de la Justice d'écrire au Tribunal pénal international pour éviter un affrontement. Et elle fait également marche arrière sur le projet désastreux en Albanie, transformant en Cpr, les mêmes que ceux qui existent en Italie, les centres qui devaient représenter une révolution dans la gestion de l'immigration ». C'est ce qu'a déclaré Nicola Fratoianni, secrétaire de Sinistra Italiana, dans un entretien avec le quotidien La Stampa. « Ce n'était qu'un gaspillage de ressources, mais cela aurait été le cas même si cela avait fonctionné au mieux, en transférant les migrants sans heurts : cela n'aurait produit aucun avantage car il s'agit d'une réponse d'urgence, la énième de ces dernières années. En matière d'immigration, des solutions structurelles sont nécessaires, mais elles sont incompatibles avec la spéculation politique, qui préfère mettre sur le banc des accusés les ONG qui sauvent des vies en mer », affirme-t-il. À la question de savoir si, dans le cas d'Almasri, le fait d'avoir modéré le ton à l'égard de la Cour pénale internationale doit être considéré comme un signal positif, Fratoianni répond : « La rédemption face au péché est toujours positive. S'ils ont décidé de ne plus se ranger du côté de ceux qui bafouent le droit international et s'en prennent aux institutions qui le représentent, nous sommes heureux. Peut-être devraient-ils avertir Salvini, qui a entre-temps attaqué de manière indécente la Cour de La Haye et est allé serrer la main d'un criminel de guerre tel que Netanyahu.