Rome, 21 fév (LaPresse) – « Nous sommes déconcertés de constater qu'une fois de plus le pouvoir exécutif s'en prend à un juge pour délégitimer une sentence ». C'est ce qu'écrit le Conseil exécutif central de l'Association nationale des magistrats au lendemain du procès qui s'est soldé par la condamnation en première instance du sous-secrétaire à la Justice, Andrea Delmastro. Nous sommes déconcertés de constater que le ministre de la Justice espère réformer une sentence dont il n'existe que le dispositif », poursuit l'ANM, faisant référence aux propos tenus hier par le gardien du pouvoir judiciaire, Carlo Nordio : “Il s'agit de déclarations graves, non conformes aux fonctions exercées, en violation flagrante du principe de la séparation des pouvoirs, qui sapent la confiance dans les institutions démocratiques”.